L'évolution du désherbage communal

Le plan de désherbage de la Ville a été réalisé en 2000 et la charte de désherbage des espaces communaux signée en 2003.

La limitation des produits phytosanitaires à quelques secteurs (cimetière, terrains de pétanque, quelques espaces sablés, zone du Vern) a permis de diviser par 4 les quantités utilisées entre 2005 et 2012 (de 463 à 125 litres).
 
Le plan de désherbage est désormais complètement respecté sur la voirie et les espaces verts, grâce à l'abandon du désherbage chimique du Boulevard de la République, de l'Avenue de la Libération ou encore du parking de Kerzuguel.

Par contre, les terrains de sport en herbe sont toujours traités ponctuellement au désherbant sélectif gazon. Les engrais chimiques sont abandonnés depuis 2010 sur les terrains de sport et remplacés par des engrais organo-minéraux.

Le reste de la Ville est entretenu par des technique alternatives de désherbage :

- végétalisation de certains trottoirs et chemins piétons (Boulevard de la République, Avenue de la Libération, etc...) et passage de la débroussailleuse (3 à 5 fois par ans) ou de la tondeuse (tous les 15 jours),
- passage du rabot 3 à 5 fois par an sur les stabilisés (Bd de la République, Kerzuguel, Kerzourat, Tiez-Névez). La faible épaisseur de sable limite, toutefois, l'efficacité du rabot à certains endroits,
- brosse rotative métallique et balayeuse de voirie sur les surfaces imperméables. Le passage de la brosse métallique dégrade les joints des surfaces imperméables, qui devront être refaits progressivement, et nécessite le passage de la souffleuse pour empêcher que la matière organique s'accumule à nouveau dans les caniveaux,
- les parterres sont plantés de vivaces et recouverts de paillage,
- les pelouses sont tondues en mulshing.

Afin de continuer à diminuer les quantités de produits phytosanitaires utilisées et d'optimiser les pratiques de désherbage de la Ville, plusieurs actions ont été mises en oeuvre :

- diminution de la dose homologuée de désherbant à l'hectare (de 5 à 4 l/ha),
- essai d'un désherbeur à eau chaude en vue d'une acquisition,
- recensement des espaces verts de la Ville qui pourraient être fauchés 1 ou 2 fois par an au lieu d'être tondus 1 à 2 fois par mois,
- mise en place d'une gestion différenciée des espaces de la Ville (zone de prestige, zone classique et zone naturelle).

Grâce à l'évolution constante de ses pratiques de désherbage, la Ville se maintient au niveau 3 d'engagement dans la charte de désherbage des espaces communaux.