L'eau potable à Landivisiau : l'usine de production de Goasmoal à Locmélar

Dans le cadre du contentieux européen sur les eaux brutes superficielles, la décision de suspension de la prise d'eau de l'Horn a été prise par les autorités françaises.

Cette décision impose aux Collectivités et à l'Etat, la recherche de solutions alternatives et pérennes permettant de compenser le volume de ressource perdue dans le respect des principes du développement durable.

Le Syndicat Mixte Intercommunal de Production et de Transport d'Eau Potable de la Région de Landivisiau (SMI) a donc fait réaliser des travaux d'extension et de restructuration de l'usine de Goasmoal.

Outre la création d'une nouvelle prise d'eau, le schéma d'approvisionnement retenu comprend la sécurisation de l'alimentation en eau potable du Syndicat de l'Horn et du SIVOM de Morlaix au moyen de l'interconnexion existante à partir de l'usine de Goasmoal à Locmélar.

Un exemple réussi et concret de la nécessaire solidarité entre les territoires




L'usine de Goasmoal fournit chaque jour 4 500 m3 d'eau à l'ensemble des communes adhérentes au SMI de Landivisiau.

En 2009, sa capacité de production a été portée à 10 000 m3/j pour subvenir aux besoins croissants de la région, pour maintenir une solidarité au sein du territoire (Syndicat de l'Horn et SIVOM de Morlaix). A ces besoins quantitatifs s'ajoute un objectif de qualité lié aux nouvelles normes prévues par le Code de la Santé Publique.

L'ultrafiltration s'est imposée comme étant la meilleure technologie pour traiter l'eau de l'Elorn.
L'usine de production d'eau est équipée de deux décanteurs montés en série, type Actiflo, dont le deuxième a pour objectif d'affiner l'eau (traitement par Charbon Actif en Poudre visant à éliminer les substances toxiques ou indésirables).

Après filtration sable, l'eau ainsi clarifiée est dirigée vers deux Skids d'Ultrafiltration. Cet équipement constitue une véritable barrière physique (taille des pores 0.03 µm). L'ultrafiltration placée en fin de filière permet l'élimination des bactérie et virus. Elle constitue donc une barrière de sécurité vis à vis de certaines formes de vie sporulées ou enkystées résistantes au chlore. Cette technique apporte par conséquent une sécurité supplémentaire, une meilleure qualité de l'eau distribuée.

Enfin l'eau traitée et chlorée est pompée vers le réservoir du Télégraphe et le réseau de Ploudiry.